Communiqué de presse

Saint

Saint    Saint Aunès, le 9 mars 2011

CAP 21 propose aux collectivités locales ( Région, département de l’Hérault, et Agglomération de Montpellier), aux  fédérations du bâtiment  et des BTP, et à la CRCI, une réunion de travail pour qu’au lieu de faire un doublement de l’A9 anti-écologique qui ne résoudra pas le problème des embouteillages aux heures de pointe, on envisage un plan alternatif basé sur le renforcement des transports en commun et un aménagement du territoire qui respecte les contraintes environnementales et climatiques.

Nous sommes convaincus qu’un tel plan sera beaucoup plus créateur d’emplois et d’activité pour les entreprises et les salariés de la région *.

Le doublement de l’A9 n’est plus d’actualité alors que le trafic général n’augmente plus comme avant,  du fait de la crise et du renchérissement du pétrole (cf. études des flux sur l ‘A9 par la DRE et les ASF). L’argent ainsi investi serait donc en pure perte.

De plus il faudrait vérifier si, contrairement à ce qu’annoncent les promoteurs du doublement, certains ouvrages d’art importants indispensables au doublement (ponts pour le franchissement de la Lironde par exemple, remblais… ne sont pas à la charge de l’Etat donc des contribuables.

Il y a mieux à faire pour stimuler notre économie dans le respect des engagements contre le réchauffement climatique (division par 4 des gaz à effet de serre) et la bonne gestion des fonds publics et privés.

Georges Fandos

Délégué régional CAP 21 LR

* l’entreprise Vinci et donc L’ASF a intérêt aussi à renforcer le ferroutage puisque elle est    actionnaire du projet Perpignan Mulhouse d’autoroute ferroviaire !

En tant que candidat aux élections cantonales, je m'engage à promouvoir la position exposée ci dessus par G Fandos, délégué régional de CAP 21.

L'analyse de la situation locale est la suivante.

La SNCF reconnait qu'elle ne peut répondre à la demande de transport du frêt car il lui manque des sillons (C'est à dire des voies). L'explosion du transport ferroviaire est une réalité qui semble méconnue des grands élus. Prennent ils le train ou l'avion pôur se rendre à Paris?

Le constat est le suivant. Les T.E.Rs de la région sont surchargés et n'arrivent pas à l'heure car il manque des voies pour faire circuler les trains. Le cadencement ne pourra être efficace qu'à condition d'augmenter la capacité du réseau régional.Dans l'excellent article de Midi Libre du 7 février 2011, il est dit: "Entre  Perpignan et le Luxembourg, circulent chaque jour huit trains, contre deux il y a moins de deux ans ". Le nombre de T.G.V Paris Montpellier  qui font l'aller-retour explose depuis 10 ans.

Les grands élus  de Montpellier ne semblent pas conscients du problème.Sont ils victime du lobby pro autoroute ? On peut se demander s' ils sont  conscients des besoins de la population .

           Vous avez du recevoir comme moi, le magazine HARMONIE de l'agglomération de MTP , N°276 de Septembre . Un résumé du S.C.O.T (Schéma de Cohérence Territoriale de l'agglomération de Montpellier), élaboré en 2006 par  les élus de l'agglo et l’urbaniste Bernard REICHEN nous est présenté . Une carte est jointe ,elle illustre l'extension future de l’agglomération de Montpellier depuis Castelnau le lez jusqu' aux étangs en suivant la ligne 3 du tram .

Sans compter, le dernier projet loufoque de la région qui envisage de construire le port fluvial de Montpellier au niveau de Richter .En effet, deux remarques suffiront à  montrer que cette idée est farfelue .Il faudrait faire plusieurs écluses pour remonter le Lez depuis Palavas , par conséquent il faudra plusieurs heures pour descendre ou remonter la rivière . Par ailleurs, tout le monde sait que l'été le Lez est à sec . L'Agglomération a construit en amont  du moulin de Naviteau, une conduite, qui amène l'eau du Rhone .Ainsi, Le Lez  continue de couler en saison sèche, grâce à l'eau du Rhone polluée par les PCB !

Nous sommes tous concernés par le S.C.O.T .  Mais que cache ce sigle de 4 lettres ?

       Le  S.C.O.T, consultable sur le site de l’agglomération, donne les orienta- tions pour élaborer les  P.L.Us des villes situées dans l'agglomération .

Avant d'élaborer le S.C.O.T, n'aurait on pas du définir un P.P.R.I au niveau de l'agglomération pour définir les zones non urbanisables . N'a-t-on pas sous estimé le risque inondation de la basse vallé du Lez ?

N'a-t-on pas oublié d'autre part, le risque tsunami qui peut atteindre les villes côtières et la basse vallée du Lez ?

En Décembre 2007, le sénateur R Courteau , auteur d'un rapport sur le sujet nous rappelle que "le risque est réel en Méditerranée", l'aléa est de un par siècle . Il précise d'autre part, que 10% de ceux observés dans le monde ont eu lieu en Méditerranée (confer Midi Libre du ,15 Décembre 2010) . Et il ajoute "Si la fréquence des tsunamis est faible ces évènements peuvent avoir des conséquences dramatiques. Le dernier qui a eu lieu dans le détroit de Messine en 1908 a causé 35000 victimes". 

  Nous découvrons, jour après jour, que la hauteur de la vague d'un tsunami peut dépasser 30m de hauteur à l'épicentre du séisme. Il y a aujourd'hui plusieurs témoignages à ce sujet venant du Japon (en 1896, la vague aurait atteint 38.2m, quand à celui du 11Mars, la vague aurait atteint 23m rapporte l'AFP) ou du Sud Est Asiatique (Banda Aceh ).

On sait aussi que la hauteur de la vague décroit proportionnellemnet avec la longueur de la circonférence de l'onde du tsunami, par conséquent si l'épicentre est près de nos côtes la vague sera très haute.

 On ne peut que regretter que les responsables politiques locaux et régionaux n'aient pas pris en compte ce risque bien réel, pour élaborer les P.L.Us des villes côtières et le S.C.O.T de l'agglomération Montpellier.

Aucune étude hydraulique sérieuse n' a été menée jusqu'a ce jour pour connaitre les zones inondables dans le cas d'un épisode pluvieux compa

-rable à celui de Nimes et concomitant avec une montée de la mer en cas de vent du Sud . Midi Libre du 18/11/10 nous apprend qu'une étude a été demandée par le syndicat du bassin du Lez  au cabinet EGIS pour mettre au point un modèle mathématique qui permettra de visualiser les inondations virtuelles .

Voici les propos qu'aurait tenu le maire de Lattes d'après l'article de Midi Libre : "On ne supprimera pas le risque, on espère grâce à ce modèle sinon ralentir la montée des eaux permettre que leur sortie se fasse plus rapidement lors d'inondations"   

    Par ailleurs ,comment expliquer les incohérences entre ce qui est écrit dans le S.C.O.T et les documents qui en découlent comme les P.L.Us ou le P.D.U ?

Prenons  deux exemples : Castelnau le lez et Montpellier .

Pour faire simple, le S.C.O.T de l’agglomération  préconise la préservation du lit majeur  du Lez, et  de ses berges . Or , on ne  peut que constater la contradiction entre ce qui est écrit dans le S.C.O.T et ce qui est autorisé dans les deux P.L.Us . Il ne faut pas être un grand observateur pour remarquer les constructions qui s’élèvent en bordure du Lez, dans le lit majeur de la rivière .(clinique du Parc, quartier des Aubes, nouvelle mairie de MTP …)

  Ce SCOT préserve t-il  le futur ?

Dans une dizaine d’années , la plaine du Sablassou ,qui s’étend depuis Le Crès jusqu'à Castelnau le lez, sera urbanisée .En 2050, la population mondiale devrait être de 9 Milliards , par conséquent , ne serait il pas judicieux de préserver les ressources alimentaires aux portes de l’agglomération pour les générations futures ? 

Autre problème , comment pourra-t-on construire un réseau ferré supplé-

mentaire dans cet espace au Sud de l’agglomération puisque tout sera construit ?

Dès lors, ne faut il pas envisager dès à présent les réservations pour 4 voies ferrées si on veut pouvoir construire une gare au Sud d'Odysseum .En effet , comment peut on concevoir de faire transiter des trains comportant des marchandises dangereuses par le centre ville  de Montpellier ?

Pourquoi le SCOT élaboré en 2006 est il aberrant  et dangereux ?

            Le littoral va t il résister aux tempêtes  de plus en plus violentes ,  aux épisodes cévenols qui risquent de noyer les villes du littoral, à l'urbanisation envisagée qui va imperméabiliser les sols de la plaine agricole ? (Mauguio , Lattes , Carnon et Palavas  ) .
Faudra-t-il construire une digue (inefficace et dangereuse ) pour protéger le littoral comme à la Nouvelle Orléans ou en Vendée ?
Qui paiera les travaux ? A qui profiteront ils ?

Ne pourrait on pas préserver l'avenir  en laissant la plaine libre de toute construction et en lui conservant son caractère agricole ?

    Une autre solution , à la fois moins onéreuse pour nos finances ,et préservant l'avenir aurait du s'imposer . Aucun élu du conseil n'a manifesté son désaccord sur la place publique . A cet égard, nous avons noté que  le maire de Castelnau le Lez ne manque jamais une occasion, au cours de réunions publiques, pour rappeler qu'il est d'accord avec les élus de l'agglomération au sujet du S.C.O.T .
    Et pourtant . Etendre Montpellier sur l'axe Est Ouest ,sur les collines sèches à l'abri des inondations et laisser la plaine agricole jouer son rôle d'écrèteur de crues et de grenier pour les générations futures , tel aurait pu être ce choix .

    A CAP 21, nous sommes bien naïfs .  Combien ferait on économiser au contribuable en travaux inutiles ?  Plusieurs centaines de millions d'euros sans doute .
Vous ne nous croyez pas ! Alors faites vos comptes . Hier , on rechargeait les plages avec du sable ; aujourd'hui on remonte les berges du Lez , demain on nous dira qu’il faut construire une digue pour protéger le littoral urbanisé contre les tsunamis . 

 En adoptant ce S.C.O.T, il semblerait que l'on est mis la charrue avant les boeufs . Est ce que les élus et les bureaux d'études chargés d'élaborer ce S.C.O.T n'ont pas sous estimé les risques naturels ?

 .                                                                                      Cap 21 Castelnau

 

NOS DESACCORDS AVEC LA POLITIQUE DE L’AGGLOMERATION

Dans le texte ci-après, nous allons expliquer :

Pourquoi sommes nous contre le doublement de l’autoroute et contre le tout voiture ?

Pourquoi  sommes nous contre l’urbanisation au Sud ?

Pourquoi sommes nous contre la ligne de tram jusqu'à la Grande Motte ?

Et surtout quelle vision alternative peut se mettre en œuvre :

Nous connaissons tous le projet du président de l’agglomération de Montpellier qui veut construire une mégapole qui irait jusqu'à la mer.

Suivant cette vision, Montpellier  accueillerait des milliers de touristes et d’habitants qui viendraient dans les centres commerciaux reliés par un deuxième périphérique et une gare TGV au Sud ; le Tram irait jusqu’à la Grande Motte . La conséquence serait inéluctable : une augmentation de la pression sur la bande littorale, alors que les experts prévoient une augmentation de la montée du niveau de la mer ! Comment peut on ignorer les problèmes de submersion de la côte ? Comment peut on ignorer le risque tsunami même s'il est faible , mais au combien dévastateur ?

Cette vision  a 30 ans de retard . De plus, en bétonnant les aires agricoles au sud, on va augmenter les risques d’inondation quand éclateront  les épisodes pluvieux  tel celui qu’a connu Nîmes par exemple .

Pourquoi  par contre, n'envisagerait on pas une ligne de bus à haut niveau de service, ce qui coûterait moins cher qu'une ligne de tram ? Ce moyen de transport collectif desservirait  les centres urbains de la côte et assurerait des liaisons rapides et cadencées avec la ligne 3 arrivant à Pérols .On pourrait par ailleurs, moduler leur fréquence en fonction des périodes touristiques  .

Un peu d’histoire…

Avant de faire un plan d’urbanisme, intéressons nous à l’histoire.

Pourquoi le port de Lattara (Lattes) a-t-il disparu ?

Combien de personnes connaissent la lezade (débordement du Lez) de 1933 qui a tout détruit sur son passage ?

Toutes ces questions ont une explication et une seule . Les épisodes orageux dits cévenols qui emportent tout .

Lattara a été enseveli par les alluvions du Lez, c’est la seule explication cohérente.

Depuis que nos élus ont calibré le Lez, celui-ci se venge, il dépose devant le Conseil Régional des quantités de terres qu’il arrache en amont.

Le deuxième lit creusé pour parer à l’inondation du siècle sera vite obstrué et Lattes sera menacé . L’explication est simple . Les inondations se produisent quand il pleut du vent du sud, ce qui fait grossir la mer et empêche l’eau de s’écouler. De ce fait, le Lez  déposera toutes ses alluvions entre le Conseil Régional et Lattes et bouchera le lit artificiel qui a été creusé à grand frais .

Rappelons simplement un évènement qui se s’est déroulé dans les années 1980 : Palavas sous 1,70m d’eau !

  Ci dessous, la fiche des plus hautes eaux (P.H.E ) au niveau de la place C De Gaulle à Castelnau le lez  (Lézade de 1933 )

Pourquoi sommes nous contre la ligne de tram 4 prévue sur la vallée du Lez jusqu’à Prades ?

Suite à la construction des lignes 1 et 2, nous constatons une urbanisation de la vallée du Lez  au niveau de Montpellier et de Castelnau le lez (Du Conseil Régional à la future mairie de Montpellier) ; or, si une ligne de tram est construite dans la vallée du Lez jusqu’à Prades, cela débouchera sur l’urbanisation de la vallée, ce qui sera une catastrophe écologique.

LE RESEAU DU TRAM : QUELS SONT NOS CONSTATS ? 

 On va s’aperçoit que l’implantation des lignes du tram n’obéit à aucune logique, sauf celle de la promotion immobilière. Les principaux flux de déplacements  sont Est Ouest  et radians par rapport à la côte. La ville a détruit ses axes principaux (Av de Lodève, Rn 113 …)  .

Quand on observe sur une carte les différentes lignes du tram, on constate qu’elles sont

 sinueuses donc peu rapides. 
Si vous utilisez souvent la ligne 2 vous serez de quoi je parle ! 

 Par conséquent, l’objectif premier d’un transport en commun n’est pas atteint.

Le réseau du tram est il  fiable ?

Le point faible du système se situe au niveau de la gare, car toutes les lignes s'y croisent . S'il y a un problème à ce niveau, tout le réseau est bloqué .

Si vous étudiez les plans des lignes du tram, vous constaterez que les quartiers Ouest (dans le triangle formé par Juvignac, le plan cabane, Saint jean de Védas ) ne sont pas desservis par le tram . Pourquoi ?

Les lignes de tram actuelles empruntent les grands axes de Montpellier, ce qui déstructure le réseau routier de la ville .

Pourquoi ne pas avoir profité de l'arrivée du tram pour repenser le réseau ferré dans l'agglomération ?

A-t-on seulement imaginé une autre solution ?

Par exemple, l'agglomération, la région , l'état et la SNCF auraient pu coopérer pour construire 4 voies ferrées au Sud de  l'autoroute . La SNCF aurait construit une gare moderne ou convergeait tous les trains mais aussi tous les bus venant du Sud , de l'Est et de l'Ouset . Reliée par le tram, à l'aéroport et à la gare actuelle, cet équipement aurait permis le développement du transport multimodal . Les anciennes voies de la SNCF, depuis Baillargues jusqu'a Sète  et la gare actuelle seraient devenues propriété de l'agglomération , laquelle aurait eu la maitrise des fréquences et des tarifs sur cet axe Est Ouest pour développer une ligne de tram très rapide .

Le long de cette voie on aurait pu imaginer une urbanisation en continuité avec l'existant . La SNCF aurait  vendu les terrains pour compenser ses nouvelles installations .

C'était une négociation gagnante pour toutes les parties . Au lieu de cela , nous aurons deux gares , une gare TGV et une gare pour les autres trains .Ce qui est incohérent,en effet, si vous arrivez en train à Montpellier , il faudra changer de gare pour prendre le TGV . Rappelons au passage qu'on ne fait pas une gare TGV tous les 50 kilomètres ,qu'il faut plusieurs kilomètres à un TGV pour atteindre sa pleine vitesse et autant pour ralentir si on veut garantir le confort des passagers et économiser l'énergie . Par conséquent, on ne pourra construire que deux gares TGV dans la région , une à Montpellier et l'autre à Perpignan . Les voyageurs prendront les TERs pour rejoindre les gares TGV, soit en Avignon, soit à Montpellier , soit à Perpignan , d'ou l'intérêt de faire converger tous les trains dans la même gare .

Deuxième remarque ; le choix d'implanter les lignes du tramway sur les grands axes de Montpellier est il juducieux ?

Comment concevoir une grande métropole sans ses artères principales ?

 En empruntant les axes secondaires , les lignes  ainsi construites, auraient évité les flux automobiles . Pourquoi ne pas avoir desservi  les quartiers déshérités de la ville ( Plan cabane, les Cévennes, Le quartier des abattoirs, près d'Arènes ) qui  sont à l'écart des grands axes ? Cette option fournissait une image positive et valorisait une population souvent laissée à l'écart .

QUELS SONT LES FLUX DE DEPLACEMENTS ?

Historiquement, le flux de déplacement le plus important est EST OUEST .

Le deuxième flux important est celui empruntant l'A75 , La Paillade puis le centre ville et port Marianne .

NOS PROPOSITIONS POUR LES TRANSPORTS EN COMMUN

 La construction de la ligne mixte TGV/Fret doit être prioritaire, cela permettra de mettre les camions qui traversent la France sur les trains comme cela se fait en Suisse .

Le développement de l'agglomération doit se faire sur un axe Est Ouest , à l'arrière sur les collines sèches autour des villages depuis Montbazin jusqu'à Saint Geniez des Mourgues et non comme c'est proposé par l'agglomération vers le Sud .

 Ceci suppose de créer un système de transport en commun Est Ouest , beaucoup plus efficace .

Il faudrait donc créer 2 ou 3 lignes de tram  Est Ouest . Il y en a déjà une, mais elle a été mal dessinée, il faut pratiquement une heure pour traverser l'agglomération . Les deux autres lignes devraient être positionnées plus au Nord .

Par exemple, à partir de la ligne 2, au niveau du quartierde l'EAI, il faudrait implanter une ligne qui se dirige vers les Arceaux, Figuerolles, Le pas du Luop, Lavérune .

La deuxième ligne pourrait emprunter l'axe : Castries, Jacou, Clapiers, Parc Euromédecine, Juvignac, Saint Georges d'Orques .

Les traversées radiantes par rapport à l'axe Est Ouest devraient être résolues par par la mise en place des deux lignes de tram N° 1 et N° 3 .

Le reste du réseau devrait être traité avec des lignes de bus ou de trolley qui coûtent moins cher .

LES DEPLACEMENTS DOUX

Nous déplorons un retard par rapport aux autres régions, il n'y a pas  de volonté politique de créer un réseau cohérent de pistes cyclables .

   Nous proposons :

1°) La voie verte dans la vallée du Lez de Prades à Palavas .

2°) La voie verte le long du canal du Midi sur la berge ,côté mer . Ce serait peu coûteux, on pourrait rejoindre Toulouse à l'Ouest et Beaucaire à l'Est .

3°) En suivant la ligne 2 du tram depuis Boisseron jusqu'à Montbazin, elle pourrait rejoindre à Sommières , la voie verte  qui emprunte le trajet de l'ancienne voie ferrée , depuis Sommières jusqu'à Caveirac .

4°) Dans les dépalcements doux , il ne faut pas oublier le piéton . Dans ce domaine aussi , les politiques doivent revoir leur façon de gérer l'espace . Que dire des trottoirs  de Castelnau le Lez , sinon qu'ils sont impraticables, tant pour les personnes âgées que pour les fauteuils roulants ou les poussettes .

 Pour illustrer mon propos, un seul exemple suffira . Les trottoirs de l' avenue J Jaurès, ne permettent pas par endroit à deux personnes de se croiser .

Les trottoirs de l'avenue A Briand, récemment rénovés  sont dangereux et impraticables vu la déclivité de certains bateaux .

5°) Il y a enfin de nouvelles initiatives qu'il faut encourager et aider , par exemple le systéme du covoiturage, le pédibus pour amener les enfants à l'école à pied . Ces initiatives sont d'autant plus intéressantes qu'elles créent de la convivialité et du lien social dans la commune .Ceci suppose d'avoir mis en place au préalable des trottoirs suffisamment larges et sécurisés pour les piétons .

LE RESEAU ROUTIER

Nous constatons que les carrefours sont mals conçus, surtout ceux qui relient les axes principaux , par exemple les connexions avec l'autoroute .

Nous avons fait une proposition alternative pour régler ce problème .(Voir sur le blog ,ou sur le site de CAP 21 L.R , les déplacements dans l'Est de l'agglomération ...)

Nous maintenons que le doublement de l'autoroute et du RD 65 ne résoudront pas le problème des bouchons .

Le RD 65 est mal conçu surtout aux deux extrémités , d'un côté il se termine à Vendargues, de l'autre au conseil général .

NOS TETES PENSANTES ONT ELLES MANQUE DE VISION ?

Hausmann a redessiné Paris en créant les grands boulevards. De même, l'arrivée du tram aurait du permettre de repenser l'urbanisme de Montpellier .

Le SCOT qui soutend le PDU n'est pas compatible avec notre vision du développement de l'agglomération de Montpellier . Nous ne voulons ni d'un développement vers le Sud , ni sur la vallée du Lez .

Pour résumer, la politique de l'agglomération a 30 ans de retard et va aggraver les risques d'inondation et les encombrements de la circulation . En urbanisant la plaine agricole, la politique de l'agglomératrion ne préserve pas l'avenir. Comment pourra-t-on implanter une grande gare au Sud d'Oddyessum desservie par 4 lignes de chemin de fer sur lesquelles circuleraient tous les trains ?

Argumentaire développé en résumé à la réunion publique d’Europe Ecologie du 17/02/2010 à Montpellier.

Par rapport à l’ensemble des sujets que l’on m’a demandé de vous exposer concernant l’aménagement du territoire la répartition spatiale des activités et l’environnement,  je vais traiter trois thèmes exemplaires qui sont de la compétence des Régions et qui me paraissent emblématiques  des impasses dans lesquelles nous fourvoient les politiques menées aujourd’hui dans les régions.
Ces thèmes font l’objet, par contre, de propositions fortes d’Europe Ecologie.
 
1/ Urbanisation / transports :
Un Aménagement harmonieux et équilibré du territoire s’appuye sur l’ensemble des villes de notre région et sur la revitalisation de l’espace rural :
1.    maintien des services publics (dispensaires, postes…)
2.    décentralisation administrative et universitaire (répartition des Lycées)
3.    renforcement des compétences du territoire (Perpignan, Alès, Bagnols ; Mende )
4.    Télétravail pour éviter des déplacements et revitaliser l’espace rural
5.    Cadencement des TER, mixité ligne nouvelle Montpellier Perpignan, transports en commun, ferroutage et mer routage.

Critique de la concentration urbaine :
Méga agglo de un million d’habitants à Montpellier (projet de G.Frêche = Village des MARQUES, ZAC de 1,5 millions de m2 au sud de l ‘A9 )=
1.    embouteillages : Le déplacement domicile travail représente 25% des déplacements,
2.    La distance moyenne domicile travail a augmenté de 5 à 15km en 30 ans
3.    taux moyen d'occupation par véhicule: 1.4 personnes
4.    gaspillage d’énergie/pollution : 1km voiture consomme 1 tonne équivalent pétrole par an, émet en gros 100 à 300 g de CO2 par km, 2 tonnes par an.
5.    Une seule automobile oblige la collectivité locale à mettre à sa disposition 170 mètres carré d’espace urbain public.
6.    Il y a 200 000 voitures en circulation aux heures de pointe dans une agglomération de 300 000 habitants.
7.    pollution (étude INVS= Chaque année, la pollution atmosphérique est directement responsable, dans l’unité urbaine de Montpellier, de 34 décès,

Durant le mandat passé, la région Languedoc Roussillon  a investi 2,1 € par habitant (€/ hab) en milieu rural contre, à tire de comparaison, 6 € / hab en Midi Pyrénées et 5,9 € / hab en PACA, soit en gros trois fois moins en milieu rural que les régions voisines .


A contrario, en milieu urbain (agglomérations, et villes) la somme investie est de  2,1 € / hab en LR contre 1,3 € / hab en Midi Pyrénées et 0,9 € / hab en PACA; soit en en gros deux fois plus chez nous en milieu urbain par rapport à ces mêmes régions.*


Quand on sait, en plus, que c’est sur Montpellier que les sommes investies en milieu urbain ont été dépensées en majorité, cela donne une bonne appréciation des déséquilibres encouragés par la gestion de l’actuel président de Région.
Cette politique sera aggravée si le président actuel voit son mandat prolongé avec les projets d’urbanisation de 1,5 millions de m2 au sud de Montpellier et le projet de Village des Marques. Il faut donc arrêter ce jeu de massacre pour l’environnement et la qualité de la vie à Montpellier.


Europe écologie défend au contraire un aménagement équilibré du territoire régional !

Théoriquement toutes les infrastructures de la partie Est de l’agglomération sont en place .

Déviation Est de Castelnau le lez « Rond-point du Lycée G.Pompidou à la RN 113 »

Ligne 2 du tram

Rond-point du Lycée G. Pompidou

Rond-point C de Gaulle à Castelnau le lez

Ces investissements ont dépassé les 100 millions d’euros. Or que constatons nous ?

Dès 7h30, toutes les voies d’accès de la partie Est de Montpellier sont bouchées .

 Le vieux village de Castelnau le Lez, en particulier l’avenue J Jaurès, est toujours asphyxié par 20 000 véhicules par jour. Parfois, la cohorte des véhicules s'étend depuis le rond point C De Gaulle jusqu'au RD 65 .

Quelles en sont les raisons ?

La modification du rond point C De Gaulle et les travaux sur l'entrée de vieux village de Castelnau le lez, av A Briand , ont transformé cette voie en périphérique emprunté dorénavant par beaucoup d'automobilistes de la zone Nord et Est  . Nous constatons qu' une partie importante de la circulation  venant ou se dirigeant vers Castries ou Prades passe maintenant par le centre du village.

  Quand aux transports en commun , l'organisation mise en place est inefficace et ne répond pas à la demande . Les lignes de bus 35 et 36 sont un échec .

Deux articles récents du Midi Libre  illustrent nos propos .

-- Le premier, du Vendredi 30 Octobre , paru sous la rubrique Clapiers est intitulé :

 « La ligne 36 est une sacrée économie… » Ce bus dessert Clapiers , traverse Castelnau le lez en suivant l’avenue J Jaurès et s’arrête au Mas de Rocher. Sa fréquence est de un bus par heure . Le coût de fonctionnement de cette ligne est de 210  000 euros .

 Or il faut savoir que les bus de cette ligne sont  presque toujours vides . 

-- Le deuxième article est paru  Mardi 10 Novembre dans la page réservée à Castelnau le Lez Il a pour titre « Les élus de Castelnau le Lez émettent un vœu pour le déplacement de l’autoroute A9 … »

Cela nous fait sourire : Notre majorité municipale veut elle planter  des arbres sur l’A9 ? Serait elle devenue écologique comme l’affirme le maire dans l’article ?

 A y regarder de plus près, cet article démontre que :

1°) Depuis la construction de la ligne 2 du tram, l’entrée Est de l’agglomération se fait par l’autoroute, Montpellier étant inaccessible par la RN 113.

2°) Les choix du maire de Castelnau le Lez , du conseiller général du canton  et ceux du président de l’agglomération sont les mêmes . Ils les conduisent à envisager de nouvelles infrastructures autoroutières qui ne résoudront pas le problème des déplacements dans la partie Est .

Par ce vote , le maire et le conseiller général du canton ont fait diversion  pour occulter leur échec et leur responsabilité  . Ils soutiennent  la position du président de l’agglomération de Montpellier .

Cela fait 20 ans que se pose le problème de la traversée de Castelnau le lez par le centre historique .Cela fait 10 ans que se pose le problème de l'accès  à la clinique du Parc, problème qu'ils ont contribué à amplifier par leurs décisions successives.

Les parkings de la clinique sont saturés comme le montre la photo ci dessous . Cette situation était prévisible , elle résulte des 40 permis de construire accordés à la clinique pour son extension .

Sur la photo ci dessous, on constate que  les parkings sont complets . Les patients se garent  dans toutes les rues environnantes (Chemin du Lez ou rue E Combes ...)

Interpellé sur tous ces sujets par les castelnauviens, le maire nie comme toujours sa responsabilité . Ni responsable , ni coupable !

Par ailleurs, la pénétrante Est qui part du rond-point de Dell parcourt la plaine de Castelnau et se perd dans les vignes .

Pourquoi n’a-t-elle pas été reliée à la RN 113 directement au niveau de la zone industrielle de Vendargues pour éviter le goulot d’étranglement au niveau du Crès ?

  Denier constat, le réseau des pistes cyclables ou des voies vertes est discontinu ou inexistant .

            Quelles sont les raisons de cet échec ?

1°) L’implantation de la ligne 2 du tram sur la RN 113 a condamné la principale entrée Est de l’agglomération, ce qui a eu pour conséquence de rejeter le flux sur les autres entrées, notamment l’A9 et le RD 65 .

2°) La déviation Est de Castelnau n’aboutit nulle part (remarque : en fait elle est reliée à la rue de la vieille poste ) , si ce n’est dans la plaine agricole .

3°) La ligne 2 du tram serpente d’Est en Ouest pour visiter les programmes immobiliers , ce qui la rend inefficace aux yeux des usagers qui se plaignent de  la longueur des trajets .

4°)La conception du transport collectif est inadaptée dans sa partie terminale puisque les habitants  continuent à prendre leurs voitures  .

  5°) La conception du  rond point C De Gaulle est un échec , il n'absorbe pas mieux le trafic que la version antérieure . La sortie du rond point vers l'avenue de la justice  est dangereuse et ne comporte qu'une voie . Par contre la sortie la plus large se situe au niveau de l'entrée du vieux village de  Castelnau , avenue A . Briand .

            Pouvait-on faire mieux pour le même prix ?

Une erreur irréversible !

Le choix politique d’implanter la ligne 2 sur la RN 113 et de relier Jacou par la colline de Castelnau  est une erreur écologique et économique, car il a fallu indemniser les entreprises implantées sur cette voie .

Les travaux de terrassement ont donné lieu à des travaux gigantesques  qui ont coûté très cher ; souvenez vous de la construction du  rond-point du lycée G.Pompidou, du rond-point C de Gaulle  et de la déviation Est . Si le tracé avait desservi le centre de Castelnau Le lez ,  la MJC André Malraux , le collège F.Bazille, l’Aube Rouge puis le bas du Crès et enfin la zone artisanale de Vendargues ; il pouvait pour le même prix arriver aux portes de Castries .

Une autre solution était de neutraliser les voies SNCF actuelles pour y faire passer le tram . On aurait pu construire de nouvelles lignes de chemin de fer au Sud de l'autoroute . Ceci été certainement la solution d'avenir la plus intelligente .

Ce choix aurait résolu pas mal de problèmes que nous connaissons aujourd’hui en particulier, la traversée et le stationnement dans le centre de Castelnau mais aussi la saturation de l’autoroute au niveau de Baillargues ,Vendargues et le problème des passages à niveau dangereux situés dans l'agglomération .

            Que demandons nous dans l’immédiat ?

Une alternative encore possible .

  Premier constat :Les lignes 35 et 36 qui desservent Castelnau le lez et Clapiers ne correspondent pas à l’attente des usagers .

Une solution : La mise  en place de navettes de 15 places avec une périodicité de 10 mn  éviterait aux Castelnauviens de prendre leur voiture ..

On pourrait même optimiser cette solution au plan écologique en équipant les arrêts de bus de ces lignes de bornes d’appel, ce qui éviterait aux navettes de tourner à vide pendant les heures creuses .

Deuxième constat : La desserte des villages de l’Est de l’agglomération ne donne pas satisfaction .

Une solution : Il faut réorganiser la desserte des bus, envisager des trajets Est Ouest et utiliser des navettes plus fréquentes .Par exemple la ligne 22  n’est pas reliée à Vendargues .

            A plus long terme , quels sont les équipements prioritaires à envisager ?

 -- Prévoir et réaliser  un réseau structurant de pistes cyclables ou de voies vertes pour toute  l’agglomération .

 -- Rétablir la connexion de la RN 113

 -- Prolonger la ligne 2 du tram jusqu'à Castries et pourquoi pas jusqu'à Boisseron , il suffirait pour cela d’utiliser l’ancienne voie ferrée .

 --Revoir les carrefours  : branchements du RD 65 , carrefour C De Gaulle ...

    Claude PRIVAT (délégué CAP 21 ) et les sympathisants de CAP 21.